Les vergers
La cerisaie de Budange
Une cerisaie au XIXe siècle
Les cerises que l’on fêtait à Fameck au mois de juin avaient fait la célébrité des villages de la commune, comme les fraises, celle de Woippy.
Certes, les cerisiers étaient estimés dans tout le pays depuis le Moyen Âge, mais c’est à la fin du XIXe siècle, que les paysans du cru avaient planté des arbres fruitiers pour remplacer le vignoble alors en déclin.
Savamment alignés, les cerisiers à l’entretien facile, offraient aux anciens vignerons des revenus appréciables ; ils peuplèrent alors les coteaux calcaires de la colline et, en contre bas, s’étirèrent dans LA grasse prairie, à proximité des habitations et des jardins potagers.
Le bonheur d’une cerisaie retrouvée
Petit fruit rouge délicieux, dégusté aussitôt cueilli, on appréciait aussi la cerise en tartes, clafoutis, à l’eau de vie ou en liqueur ; distillé, il devenait kirsch. Il servait aussi de pendants d’oreille aux belles du villages qui venaient se promener dans les verges ! Il ravissait les petits villageois qui venaient les chaparder, en cachette des propriétaires, et s’en régalaient.
On en trouvait alors de multiples variétés : des cerises sauvages : griottes ou merises, les incomparables bigarreaux, burlats, la petite cœur de pigeon ou la grosse cerise blanche …
Nous espérons que grâce à ces arbres préservés, les promeneurs retrouveront le goût des plaisirs simples d’autrefois.