Circuit autour de la chapelle de Budange
Les panneaux
Panneau 1 – Les Amis de Budange
Cette association fameckoise a été créée en 1983 pour faire revivre et promouvoir les fêtes et traditions d’antan. La mise en valeur de la chapelle Sainte-Anne, édifice champêtre d’une touchante simplicité, présent depuis des siècles dans le paysage budangeois, est l’une de ses actions.
Panneau 2 – L’histoire de la chapelle Sainte-Anne
La chapelle fut érigée au XVIe siècle, à l’époque où l’église catholique résistait à la montée du protestantisme. Elle implique à la fois la pastorale de l’image développée par l’archprêtré de Rombas et l’action en relais de sa plus grande abbaye des chanoines prémontrés : celle de Notre-Dame de Justemont, qui se trouvait sur la colline toute proche.
Panneau 3 – La chapelle de Budange en mai 2019
Petite chapelle champêtre, la chapelle Sainte-Anne est orientée Ouest (la nef) – Est (la tour-clocher au-dessus du choeur). Elle est bâtie en calcaire jaine crépi. La nef est étayée de contreforts d’angle à chaînage et percée latéralement d’une baie gothique.
Panneau 4 – La chapelle de Budange, descriptif intérieur
Après la nef de plan rectangle, aux murs et plafons droits, à enduit de ton gris, une voûte en plein cintre ouvre sur le choeur à croisée d’ogives sur culs de lampe. Ce typiques du “gothique” lorrain tardif, c’est-à-dire de la fin du XVIe siècle.
Panneau 5 – La chapelle sous le patronnage de Sainte-Anne
Au Moyen-âge, l’abbaye Notre-Dame de Justemont était à l’origine du culte marial, qu’elle a développé dans notre région. Au XVIe siècle, pour obéir aux injonctions de la Contre-réforme catholique, l’abbye lui donna une nouvelle impulsion.
Panneau 6 – Les vergers
Les cerises que l’on fêtait à Fameck au mois de juin avaient fait la célébrité des villages de la commune, comme les fraises, celle de Woippy.
Panneau 7 – Le jardins des chanoines de Justemont
C’est aux abbayes que l’on doit la première forme théorique du jardin médiéval. C’était un jardin imaginaire, conçu de façon à lier l’utilitaire (les plantes vivrières et médicinales) à la symbolique : le paradis perdu, un lieu de prière et de méditation.
Panneau 8 – Les chouettes
On l’appelait autrefois effraie des clochers, car chaque église possédait son couple. Hélas, l’engrillagement de ces lieux a fait que la population de ce rapace strictement nocturne est en chute libre.
Panneau 9 – Les oiseaux des haies et des vergers
Présentation du rouge queue à front blanc, pic épeiche, merle, pigeon ramier et du rouge gorge.
Panneau 10 – Les oiseaux des haies et des vergers
Présentation de la fauvette à tête noire, mésange charbonnière, pie bavarde, de l’étourneau sansonnet et de la mésange bleue.